Chapitre 5 : Gili Air et Lombok

Les îles Gili et Lombok, fin de parcours indonésien.

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Nous continuons la partie plage et fonds marins en direction de Gili Air. Il existe 3 îles (se dit « Gili » en indonésien) à côté de Bali : Gili Trewagan, Gili Air et Gili Meno.

Pourquoi choisir Gili Air ?

 

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Chacune de ces îles ont leurs particularités bien que très proches les unes des autres.

  • Gili Trewagan est plutôt proposée pour les jeunes en quête de fiesta. Ce ne sont pas les plus belles plages mais tout est fait pour faire la fête. Ce n’était pas trop notre délire du moment avec nos parents^^
  • Gili Meno est la plus petite des 3 et la plus calme. Certains disent que c’est l’île Lune de Miel. Les plages sont effectivement très belles.

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  • Gili Air, quant à elle, est l’entre-deux. Assez grande pour voir de nombreuses plages mais assez petite pour pouvoir en faire le tour à pied. Les plages sont très sympas et il y a de nombreux restaurants et bars notamment sur la grande plage.

Les logements sur ces îles sont par contre beaucoup plus chers.


Aller à Gili Air depuis Amed (Bali)

La navette prévue avec l’hôtel d’Ubud (nous avions réservé tous les transports avec notre hôtel à Bali), arrive avec presque 45 minutes de retard. Cependant, elle avait bien retenu la leçon car elle débarque avec un autre pick-up pour mettre nos sacs à dos dans le coffre.

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Nous arrivons à l’embarcadère où des dizaines de personnes attendent. Chacun reçoit un auto-collant qu’il faut se mettre sur la poitrine avec le nom de l’île où nous allons. Nous patientons encore de longues minutes avant que les locaux installent tous les sacs sur le pont supérieur du bateau. Nous sommes impressionnés car aussi bien les hommes que les femmes portent les énormes sacs/valises sur leurs têtes. Les femmes sont beaucoup plus nombreuses et portent sans rien dire d’énormes sacs. Elles paraissent pourtant si frêles !

Premier arrêt à Gili Trewagan pour faire descendre une grande majorité du bateau. Le 2ème arrêt se fait à Gili Air. Il est temps pour nous de descendre ! Mais, il n’y a pas de pont. C’est simple, il faut sauter du bateau sur le sable même si ça parait quand même haut. Pour les sacs ? ils les jettent^^

Personne n’a oublié de tongues ou de sacs, hop, nous partons à pied vers notre petit hôtel qui n’est pas très loin.

Changement de paysages : nous retrouvons bien l’ambiance des îles asiatiques avec les nombreuses poules, les chevaux qui tractent encore des calèches, les enfants qui jouent dans les chemins de terre ou de sable et qui roulent avec leurs vélos trop grands pour eux.

Après avoir pris possession de notre logement (un petit hôtel tout au fond d’une ruelle), nous partons repérer les lieux et notamment l’énorme mosquée verte à une centaine de mètres de notre hôtel. Cela ne semble pas de bon présage pour notre sommeil…

C’est vrai qu’entre les cocoricos des coqs et la mosquée qui appelle à la prière à 4h puis à 5h30, les nuits sont assez courtes.

Nous nous dirigeons vers le centre névralgique de Gili Air, c’est-à-dire : la plage avec ses nombreux restos, bars, centres de plongée… Jérémie voulait passer son PADI ici, comme ce fut un échec (à cause du temps) en Thailande. Il y a tellement de touristes français ici, que la plupart des écoles de plongée ont des instructeurs français. Ce fut le cas pour celle où nous sommes allées. Mais impossible de passer ce niveau sans un courrier du médecin car Jérémie a eu le tympan perforé quelques mois avant notre départ en tour du monde. Encore un échec !

Pour se réconforter, nous nous installons à une table de restaurant les pieds dans le sable, avec le bruit des vagues en arrière fond pour profiter des fameux Happy Hours quotidien. Buy one get one free (un verre gratuit pour un verre acheté), ça nous avait manqué. Attention à l’arnaque : « Buy one for the price of two! ». Quel pied de nous retrouver tous ensemble, à siroter nos cocktails de fruits frais les pieds dans le sable.

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Pour manger ici, la tradition est de choisir son poisson sur les étals. Le tarif est au poids du poisson qu’ils font ensuite griller au barbecue avec en accompagnement un gros buffet. Un régal !

C’est donc le ventre bien tendu, que nous rentrons non sans galère pour retrouver notre chemin. Entre les petites ruelles qui se ressemblent un peu toutes et très peu illuminées, un mauvais repérage des lieux avant et un Happy Hours plus tard, le retour semble être une véritable chasse au trésor dans un labyrinthe.

Une journée très compliquée nous attend demain…


Que faire à Gili Air ?

  • A Gili Air, le maître mot est : Repos. L’île n’est pas très grande, on décide d’aller visiter les lieux avec des petites pauses plages. Nos parents étaient devenus des fans des masques de plongée intégraux de chez Décathlon. Nous passons une bonne partie de la matinée à en chercher en location dans le centre de Gili Air. Mais ce fut un échec. Non pas qu’ils n’en louent pas, mais ce sont des contrefaçons toutes pourries : rayées et présence de buée au bout de 10 secondes.
  • Louer un petit bateau ou faire une excursion autour de Gili Air et vers Gili Meno. Etant déjà 6, nous préférons utiliser les services d’un petit bateau privé plutôt qu’un gros bateau touristique pour passer une journée sur ces eaux cristallines.

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Nous partons le matin après un petit déjeuner à l’hôtel. Nous avons un petit bateau en bois pour nous, c’est parfait. Le temps est magnifique.

Notre premier stop se trouve proche des terres mais dans une eau assez profonde et claire pour observer les tortues. Le courant est vraiment fort ici, difficile de retourner vers le bateau. C’est d’ailleurs lui qui revient vers nous assez rapidement en voyant notre lutte.

2ème stop au jardin de corail. Un lieu incroyablement coloré et rempli de petits poissons. C’est un réél aquarium. Le courant est assez fort ici aussi et c’est très peu profond. C’est magnifique mais il faut tout de même faire attention à ne pas abîmer les coraux sous nos pieds. On aperçoit une autre tortue, puis deux puis trois. Jérémie a même vu une murène et la queue d’une raie. On pourrait passer des heures à observer cette vie sous-marine mais l’envers du décor est moins joli : des dizaines de bateaux et donc de touristes sont au même endroit. Il faut donc faire attention à ne pas se prendre les hélices des bateaux. Dommage qu’un si bel endroit soit si touristique et qu’il n’y ait pas de tourisme contrôlé car on a bien peur que d’ici une dizaine d’années, ce jardin de corail multicolore ne devienne qu’un simple cimetière de corail…

Après ces petites baignades, direction Gili Meno, la plus petite île de la triade. Nous nous posons boire un verre dans un bar/resto. Sans doute le restaurant où vient tous les touristes en excursion et celui qui donne une petite commission à notre capitaine de bateau si l‘on consomme^^ Gili Meno est toute petite mais ses plages sont magnifiques et l’eau est vraiment transparente. Un lac se situe en plein milieu mais nous n’avons, a priori pas eu assez de temps pour nous y rendre à pied. Nous nous baladons sous une chaleur de plomb le long de la côte et profitons des couleurs pastelles que nous offre cette île.

Il est temps de repartir, direction l’autre côté de l’île que nous n’avons pas encore visité. Le tour en bateau se termine. Il nous reste encore toute l’après-midi à flâner et découvrir les petits chemins de terre de Gili Air.

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Pour la petite histoire : ce mollusque si mignon possède un des poisons les plus venimeux au monde… Jérémie touchant à tout sous l’eau l’a pris et mis dans sa poche pour le montrer à tout le monde. Chanceux, le pic rouge que vous voyez ne l’a jamais piqué sinon on ne serait pas là à en rigoler ^^! Un vrai gosse quoi.

Nous conseillons à tout le monde de faire ce petit tour même si c’est un budget pour les backpackers mais ça en vaut vraiment la peine.


Kuta Lombok : la petite soeur sauvage de Kuta Bali

La fin du séjour approche et nous prenons un dernier bateau avec de nombreux indonésiens, direction Lombok. La traversée est assez rapide et notre arrivée au port est assez drôle. Nous ne comprenions pas comment le bateau allait pouvoir amarrer au port car toutes les places étaient déjà prises. Mais c’est parce que nous n‘avons pas la façon de penser indonésienne ! Le capitaine du bateau a tout simplement forcé le passage entre deux bateaux et après quelques grincements, on était « garé ». C’est simple !

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Nous arrivons à Bengsal et nous devons aller tout à fait dans le sud à Kuta Lombok. Il nous faut donc négocier un taxi qui puisse nous emmener jusqu’à notre dernier hôtel. Jérémie négocie pendant qu’Emmanuelle doit confirmer le bateau de retour à Bali dans quelques jours.

Le taxi trouvé, nous pouvons nous reposer pendant plus de 2h avant d’atteindre notre magnifique hôtel à Kuta Lombok (Kies Villas Lombok).

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31 ans de mariage de Mr et Mme Gaultron 🙂

Que faire à Kuta Lombok ?

  • Aller se promener le long de la plage de Kuta : après avoir déposé nos bagages dans les chambres, nous prenons la direction de la plage de Kuta. Nous arrivons par des endroits un peu abandonnés avec de grands terrains vagues que nous imaginons être juste achetés par de riches chinois ou russes ou autres pour faire de grands hôtels de luxe. Ici, ils veulent devenir un peu comme le Kuta Bali. Car à Kuta Lombok, c’est le paradis des surfeurs. Les scooters sont même adaptés pour pouvoir recevoir une planche de surf sur le côté.

      La plage de Kuta est grande, un bateau abandonné est échoué sur la plage, on peut voir des bateaux de pêcheurs construits avec des bidons afin de pouvoir flotter. Très ingénieux !! On voit au loin une petite fille qui montre deux petites masses dans sa main : ce sont deux bébés tortues totalement perdues et qui n’arrivent pas à rejoindre le large. Jérémie se lance, en tant qu’ami des animaux, à travers les petites vagues de la plage afin de les déposer plus loin dans la mer. Nous espérons qu’elles réussiront à survivre dans cet immense océan.

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Au retour, nous croisons la fin d’un mariage. L’ambiance est incroyable avec des groupes de musiques et tout un cortège de personnes très bien habillées et tout en couleur. Les mariés nous expliquent que c’est le dernier jour de leur mariage et que ce cortège est celui qui les emmène à leur maison « nuptiale » pour consommer le mariage. Sacrée coutume, un peu comme dans GOT (pour les fans).

Le lendemain, nous louons des scooters afin de voir les nombreuses plages des alentours.

Ce sont des grandes plages avec des vagues. De nombreux surfeurs y prennent un énorme plaisir. Nous sommes le 17 Août, et c’est une fête Nationale (fête de l’Indépendance) en Indonésie. Tout le monde porte fièrement des drapeaux du pays et la plupart des villages sont décorés de rubans blancs et rouges.

Nous croisons une petite fête en plein milieu de nulle part : un baptême ! Les gens sont ultra joyeux, tout le monde est habillé en vêtements traditionnels.

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Nous avons vraiment eu de la chance de voir ces fêtes (mariage et baptême) en l’espace de seulement 2 jours.

Les plages que l’on a vu :

Mawun beach : grande plage avec des vagues et de nombreux surfeurs. Très tranquille.

Pantai Selong Belanak : immense plage en arc avec de fortes vagues et une couleur d’eau magnifique. Dommage qu’en se rapprochant un peu, de nombreux détritus flottent à la surface… Nous achetons à des enfants, forts en caractère, une coco, et des fruits que nous dégustons sur la plage.

Tanjung Aan beach : très bien pour le coucher de soleil et eau a priori claire. On peut y manger au Warung Turtle.

Notre « dernier » soir tombe le jour de l’anniversaire de Jérémie. Le chanceux ! Il a le droit d’avoir ses parents et beaux-parents pour fêter ses 28 ans en Indonésie. Il y a pire quand même comme anniversaire ! Il a même eu le droit à un « joyeux anniversaire » dans un bar ^^ il était ravi.

Le lendemain, nous devons déjà repartir pour Bali car dans 2 jours nos parents repartent !! Mais, nous ne sommes pas au bout de nos surprises pour ce dernier trajet.

Le plan était assez simple : reprendre le taxi jusqu’à Bengsal puis prendre le ferry durant 6h pour arriver à Padangbai et d’ici, une navette devait nous attendre pour nous emmener directement à notre hôtel à Denpasar. Nous arrivions normalement à temps pour le dernier apéro des vacances. Le trajet paraissait déjà long mais c’était sans compter le mauvais temps.

Arrivés à Bengsal, on nous dit qu’il n’y a pas de bateau car il y a trop de vagues et que c’est dangereux. On regarde au loin : pas vraiment de vagues… Sur le papier, il était inscrit qu’ils attendaient des vagues de plus de 2 mètres… Bon avec un gros ferry, on ne pensait pas que ça dérangeait.

Il nous a donc fallu repayer un bus pourri (gros trous dans les sièges, portes qui ne ferment pas) où il faut être lilliputien pour avoir un peu de place.

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Un peu stylé le bus quand même !!

Bref, nous devons nous retaper les 2-3h de route (même trajet que nous venions de prendre). Mais comme c’était la fête nationale, toutes les rues étaient bouchées par les défilés. On voyait bien que le conducteur commençait à paniquer de ne pas arriver à l’heure pour le bateau. Le trajet était très long mais au final les indonésiens nous divertissaient avec leurs chants et défilés.

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Nous arrivons un peu fatigués de ces dernières heures éreintantes dans le bus. Comme de nombreuses personnes avaient dû faire comme nous, il fallait attendre une heure avant d’entrer dans le bus puis encore une bonne heure dans le bateau. Heureusement, nous achetons du riz dans une feuille de banane en guise de diner ce soir et nous avons des places assises, contrairement à certaines personnes par terre (ils ont même installé des matelas par terre^^).

Nous démarrons enfin pour plusieurs heures de navigation dans la nuit. La fatigue est très présente.

Plusieurs heures plus tard (à cette heure-ci on ne compte même plus), nous débarquons à Padangbai. On nous dit que notre navette n’est pas là, qu’il faut absolument prendre un taxi… Mais même avec la fatigue, nous savons que les taxis sont des buisness-man et qu’ils nous disent ça pour que l’on prenne avec eux. Nous attendons dans une petite rue avec d’autres personnes. Et effectivement, dix minutes plus tard, notre navette arrive. Il faut encore 2h pour arriver à notre hôtel. Il est 2h30 du matin…

Nous aurons passé une sacrée dernière soirée, un peu à l’image de nos mois en Asie. Même si nous étions un peu déçus de ne pas avoir profité comme nous l’avions imaginé de cette dernière soirée avec nos parents, nous sommes contents d’avoir pu partager ces galères avec eux, dans le calme et la bonne humeur. C’est aussi ça la vie de backpackers.

Nous avons passé 3 semaines incroyables et magnifiques avec nos parents. Nous sommes fiers d’avoir partagé tous ces moments avec eux. Ce voyage était un condensé de paysages incroyables, de culture, de partage, de rire et de grandes premières (snorkeling, lever de soleil à 3h ou 4h du matin, scooter et Asie tout simplement).

Leur départ était vraiment difficile et nous avons déjà hâte de les retrouver en France, mais ça ne sera que dans 10 mois…

Partir pour réaliser ses rêves de voyage durant plusieurs mois nécessite évidemment de faire des sacrifices et lorsque l’on est proche de sa famille, les quitter fait partie du plus gros sacrifice que l’on fait.

Merci à nos papas et mamans pour ce formidable voyage, de nous avoir offert un maximum de confort durant ces 3 semaines !!!

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Pour nous, c’est direction un nouveau continent : l’Océanie. Go to Australia !!!! Changement radical en prévision …


Où dormir ?

Gili Air

  • Soul villa : chambre sympa avec petit déjeuner. Petite piscine mais pas très propre, c’est dommage. Au fond d’une toute petite ruelle où l’on croise de nombreuses poules. Nous sommes à côté d’une énorme mosquée donc les boules quies sont recommandés. A noter : une belle salle de bain extérieure. Offert.

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Kuta Lombok

  • Kies villas lombok : super hôtel que l’on recommande. Le cadre est magnifique et les « suites » vue piscine grandes, propres avec un bonus spécial pour les salles de bain en plein air. Un vrai air de vacances. Offert.

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Où manger ?

Gili Air

  • Vous trouverez de nombreux restaurants sur le bord de la plage, les pieds dans le sable.
  • Le chill Out : ils proposent des poissons frais à griller. Un peu la spécialité indonésienne. Le principe ? il faut choisir le poisson ou la viande que vous souhaitez et les tarifs sont au poids. Les accompagnements sont ensuite servis sous forme de buffet avec des sauces. Happy hours tous les jours^^!

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  • Un peu en dehors de la plage et dans les petites ruelles de la ville : le Warung Gili, bonne adresse où même les locaux viennent.
  • Warung Kampung et warung Bambu : idem, ambiance locale

Kuta Lombok

  • Vous trouverez de nombreux petits restaurants dans les petites rues du centre-ville et les rues qui mènent à la plage de Kuta.
  • Warung Amanda : énorme poisson pas cher et frais servi avec une salade et du riz accompagnée d’une sauce secrète dont le chef ne veut rien en dévoiler. Ils nous ont même offert la glace à la fin du repas. Très bonne adresse.

Transports

  • Location de scooters à Kuta Lombok : prévoir de les réserver une journée à l’avance, surtout si vous êtes nombreux. Il a fallu que « l’agence » où on a pris les scooters, appelle un copain et sa femme pour qu’ils nous les louent à la journée. Ils se débrouillent toujours quand il s’agit d’argent mais certains ne voudront pas forcément se démener comme ça. 60 000 IDR/scooter la journée (3,7€).

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