Chapitre 5 : Hornopiren, Chiloe et Chaiten

Un aperçu de La Carretera Australe Nord : de Hornopiren à Chiloe en passant par le Parc Pumalin et Chaiten.

 

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Volcan Chaiten et ses fumées
Nous repartons de Puerto varas vers 7h direction Puerto Montt. Le bus pour Hornopiren part à 8h. Le temps est pourri et ne va pas du tout s’arranger.
Nous avons fait un arrêt ici avant d’aller à Chaiten, car on peut aller voir des pingouins sur une île (Isla Llancahué) avec un petit bateau. Seul problème : le temps. C’est affreux, il pleut des cordes. On ne voit rien du tout. On peine à apercevoir les quelques montagnes qui nous entourent.
Sans le soleil, il fait vraiment froid. Nous nous arrêtons au premier Hospedaje que nous avions repéré sur internet. Une petite mamie voûtée nous accueille. Elle paraît très gentille mais on ne comprend absolument rien de ce qu’elle raconte. C’est pire que tout. Heureusement, elle se fait des monologues et nous repérons qu’elle nous pose une question lorsqu’elle nous regarde de manière insistante comme pour attendre notre réponse.
Il faudra pourtant essayer de faire la conversation car nous ne sommes pas sortis de la journée tellement le temps était mauvais: froid, vent et la pluie incessante.
Nous nous retrouvons le midi autour d’un poêle et essayons de parler avec son fils mais qui a le même accent incompréhensible. Il essaye pourtant de faire des efforts mais c’est dur. Au moins nous nous réchauffons.
Nous avions prévu de rester juste la journée pour faire cette petite excursion et voir les montagnes du Nord de la Carretera Australe. Autant vous dire que ce fut un échec.
Nous sommes juste sortis le soir pour manger et nous réconforter autour d’un bon plat. Nous commençons à en avoir un peu marre des pâtes et du riz tous les jours. Nous nous autorisons un superbe saumon grillé.
Car ici, ils produisent beaucoup de saumons, principalement en élevage « intensif ». C’est bien dommage. Dans la ville, on peut voir de gros conteners d’élevage de saumons et de « merluza ». Nous ne saurons pas si ce que l’on a mangé était un poisson d’élevage ou non.
Il fait bien chaud dans le petit resto et nous discutons avec le patron et des barcelonais de la table d’à côté. Sachant que nous étions français, le patron est allé chercher la femme de ménage qui vient d’Haiti pour que l’on puisse parler français avec elle.
Elle nous a alors raconté la vie difficile et insécure qui règne à Haïti. Bien qu’il fasse beaucoup plus froid, qu’elle ne comprenne pas un mot d’espagnol et que sa famille lui manque plus ou moins, Suzanne était bien ici. Il n’y a pas de travail à Haïti, la misère est partout et les criminels aussi. Ça ne donne pas très envie d’y aller.
 
Au vu de la météo des prochains jours (ils annoncent le même type de temps), nous décidons de repartir le lendemain matin pour Chaiten et y rester un peu plus longtemps.
 
Nous partons toujours sous une pluie battante et nous sommes déjà trempés en arrivant dans le bus. Un rayon de soleil permet enfin de voir les montagnes alentours. Emmanuelle en profite pour sauter du bus qui attendait le ferry pour immortaliser le moment.
Nous empruntons la fameuse route 7 de la Carretera Australe. Il paraît qu’elle est magnifique, mais sous la pluie, avec la buée sur les vitres du bus… difficile à dire. Pour aller à Chaiten, nous utilisons la voie bimodale: bus et ferry. Impossible de prendre la route tout du long car il n’y en n’a pas ^^
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Départ du Ferry

 

 Heureusement la pluie a cessé sur le premier ferry, ce qui nous a permis d’admirer les paysages entre montagnes et océan. Difficile à décrire mais ces paysages imposent le calme et la sérénité. Ces montagnes paraissent indestructibles et pleine d’assurance. Une forteresse contre les invasions. On dirait que rien ne pourrait venir perturber la sagesse de ces montagnes millénaires.

Nous reprenons le bus puis le ferry, alternant entre tempête et accalmie. Quelques minutes avant d’arriver, nous apprenons qu’il est impossible d’aller plus loin que Chaiten car il y a eu un accident. Pas de bol pour les gens qui voulaient descendre plus bas aujourd’hui. Sauf que pour nous non plus, car tous les hôtels sont pris d’assaut et les pas trop chers sont donc déjà plein. On ne nous propose que des chambres à plus de 40 euros la nuit. Impossible, on sait que l’on pourra trouver moins. Au final, à force de chercher, nous trouvons une chambre pour un prix correct. Seul problème: ils ne sont à priori pas à cheval sur le rangement et surtout sur le chauffage. Nous étions ultra gelés car en plus de ça, le bus avait eu un souci de chauffage (il faisait donc très froid dans le bus), et impossible de se réchauffer dans cette maison où il faisait 14 degrés. On enfile toutes les couches que l’on avait sur nous et voyant que le soleil commence à pointer le bout de son nez, on va faire un petit tour dans Chaiten pour se réchauffer au soleil.
 

Que faire à Chaiten ?

 

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Chaiten Tag Renaissance

 

Chaiten est la plus grande ville du parc de Pumalin, dans la région de la Carretera Australe, aussi appelée la Patagonie Verte. C’est le Nord de la Patagonie. Quand on parle de la Patagonie, on pense froid. Et ce n’est pas une légende! Ça caille ici!
Chaiten est aussi connu pour son volcan du même nom, dont la dernière éruption date de Mai 2008. Elle a rasé le village et celui-ci a été reconstruit un peu plus loin.
 
Nous pouvons voir encore les dégâts d’une éruption volcanique sur le village au « musée « de Chaiten. C’est en fait une sorte de musée mémorial à ciel ouvert. Les maisons sont restées tel quel depuis l’éruption en guise de mémoire. À priori, il n’y aurait eu aucun décès car la ville avait été évacuée juste avant la colère du volcan.

 Si l’on va à Chaiten, c’est aussi pour effectuer des trek plus ou moins difficiles dans le Parc Pumalin. Bonne Nouvelle: l’entrée au Parc est gratuite ici. En espérant que cela le reste et que ça ne devienne pas comme dans le reste du pays. Cet immense parc de 2889 km2 s’étend de Hornopiren au Sud de Chaiten. Ce parc, crée par l’américain Douglas Tompkins et le plus grand Parc privé du Chili et l’un des plus vastes Parcs privés au monde.

 
– La montée au volcan Chaiten : nous avons chopé le bus pour qu’il nous dépose à l’entrée du sentier qui mène au volcan. C’est assez simple, il n’y a qu’une route qui va du Nord au Sud. Mais les allers-retours des voitures et bus dépendent généralement des départs et arrivées des ferry à Caleta Gonzalo (Nord de Chaiten). Il faut donc bien calculer son coup.
Le chemin qui mène au volcan est très bien indiqué.
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Il est assez facile au départ, c’est un simple chemin de graviers. Déjà, nous voyons au loin les arbres gris et sans feuilles que le volcan à du dévorer il y a 9 ans.

 

Pour la petite histoire, les cendres du volcan ont été retrouvées jusqu’à Buenos Aires, gros voyage !! Revenons-en à notre trek, il faut traverser un petit cours d’eau puis le sentier se modifie un peu. Les marches poursuivent les graviers et la montée commence à devenir de plus en plus présente. Heureusement, la forêt dense et les feuillages nous couvrent un peu du soleil (oui il fait enfin beau, c’est pour cela que nous avons sauté sur l’occasion pour ce trek). Nous montons et montons durant 1h30. Nos cuisses n’en peuvent plus d’autant plus que la dernière partie du sentier n’est que sable et pierres qui roulent sous les pieds. Il n’y a plus aucune végétation là-haut. La forêt s’est transformée en No man’s land.

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Trek Volcan Chaiten
Mais quel spectacle en arrivant là-haut!

 La vue sur la baie de Chaiten est totalement impressionnante et le cratère fumant du volcan nous rappelle son activité préoccupante. Quand personne ne parle, nous pouvons entendre les grondements du centre de la terre et les « bloupbloup » du magma. Ce n’est pas très rassurant mais juste incroyable et magique.

 La descente est raide et nos jambes tremblent. Il faut encore attendre plus d’une heure pour que le ferry arrive et son lot de bus et voitures aussi. Nous commençons donc à marcher le long de cette route déserte (23 kms nous séparent de Chaiten).

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Pause syndicale
Nous croisons des gars en train de refaire la route dont un qui essaye de nous parler avec son accent bien particulier. Il demande quelque chose à Emmanuelle qui ne comprend rien. Elle lui répond « No »! Le mec est étonné et cherche quelque chose dans son gilet de chantier pour lui sortir son sandwich et lui offrir.
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Le cadeau-sandwich
Oh mais non!! On avait une banane ce n’était pas obligé. Il a vraiment insisté. Sans doute avait-il pitié de nous en se disant qu’on allait rentrer jusqu’à Chaiten à pied sans nourriture. Au final, nous avons réussi à choper une voiture en stop qui a pu nous ramener à Chaiten.
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La motivation du stop !!!
 
– Le mirador de Chaiten d’où l’on peut observer la forme géométrique cadriez de la ville avec d’un côté le magnifique volcan Corcovado et de l’autre, le volcan Chaiten.
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Mirador Chaiten
 

 


Le glissement de terrain de Santa Lucia…

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Avant/après : source BLES
Nous avons clairement été bloqué à Chaiten car l’accident que l’on croyait être un simple accident de voiture en arrivant était en fait beaucoup plus grave. Avec les pluies torrentielles des derniers jours, un morceau de glacier s’est détaché dans les montagnes provoquant une énorme coulée de boue sur la ville de Santa Lucia (à peine 70 kms de Chaiten). Cette coulée de boue a ravagé une bonne partie du village faisant au moins 15 morts et autant de disparus. Ici, c’était comme si le temps s’était arrêté, la vie difficile à continuer pour les habitants qui, dans la plupart des cas, attendaient des nouvelles du village d’à côté. Parfois, des familles étaient sans nouvelles de leur proches. Nous vivions avec eux les dernières nouvelles des secours : nombre de morts retrouvés, autre coulée de boue suite au détachement d’un autre morceau de glacier… et aussi le ballet incessant des hélicoptères au-dessus de nos têtes. On avait l’impression que toute la ville était réquisitionnée pour aller aider le village de Santa Lucia.
D’autant plus qu’en même temps, se déroulaient les élections présidentielles. C’est un jour férié au Chili et la population est interdite d’achat d’alcool pour éviter les dérives et les mauvais votes^^ du coup tout était fermé.
Ce dimanche, c’était comme la fin du monde sur Chaiten…
Les recherches continuent et nous espérons que malgré les jours de pluies annoncés prochainement, cela n’empire pas les choses.
 
Nous voulions aller voir le glacier Yelcho, mais c’est à priori lui qui s’est détaché. On nous l’a donc interdit.
De même pour un glacier vers le volcan Machinmahuida: le Ventisquero Amarillo. Mais aucun bus n’allais vers le sud du fait de la coulée de boue. D’autant plus que beaucoup de personne nous l’ont déconseillée car c’était proche du drame et tout le monde avait un peu peur que l’histoire se répète ailleurs….
 
Nous espérions que la vie reprenne son train-train dans la Carreterra Australe et quittons Chaiten pour Chiloe, la plus grosse île du Chili.
 

Chiloe, une île si merveilleuse ?

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Chiloe et ses maisons sur pilotis
 
Après 4h de ferry sous un grand soleil (nous avons même vu une chose étrange: un énorme halo couleur arc-en-ciel autour du soleil. Nous nous sommes dit que cela doit être le trou dans la couche d’ozone…), nous arrivons à Quellon.
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Arrivée à Quellon
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Etrange Halo dans le ciel patagonien…
Quellon est une ville portuaire sans gros intérêt. Nous prenons donc un bus durant 3 bonnes heures pour remonter à Ancud, dans le Nord de l’île où Kako nous accueille chez lui en couchsurfing.
Nous passons la soirée avec Kako, Enrique (un espagnol) et Beki la voisine. L’ambiance est chaleureuse, ils nous font découvrir les groupes typiques chiliens. Nous buvons le fameux Gato (le vin très connu au Chili) au son des guitares gypsies.
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Nous nous réveillons par la pluie battante sur le toit et décidons de ne pas aller voir l’île aux pingouins ce matin. Finalement, le soleil revient en fin de matinée. Nous prenons le bus direction Castro.
 

Que faire à Chiloe ?

 
Chiloe est très connue pour ses églises en bois classées au patrimoine mondiale de l’UNESCO. Au total, presque une centaine sont disséminées sur toute l’île.
Si l’on va à Chiloé, c’est donc aussi pour s’imprégner de cette ambiance particulière.
 
– Castro: c’est LA grande ville de Chiloé. C’est d’ailleurs ici que la plupart des touristes assignent résidence pour quelques jours. Son immense Eglise San Francisco est immanquable. Une église en bois aux couleurs jaunes et toit rose.
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Eglise de Castro
Elle fait face à une grande place où des petits artisans vendent leur babioles. Est-ce du à l’approche de Noël ou est-ce toujours comme cela? Nous ne pourrons vous dire. De nombreux magasins bordent la route.
Il suffit de s’éloigner un peu de ce centre actif pour admirer la deuxième attraction de Chiloé: ses petites maisons en bois sur pilotis qu’ils nomment ici les Palafits. Leurs façades colorées égayent le paysage et les bateaux de pêche amarrés donnent à cette partie de Castro, une image pittoresque de village de pêcheurs.

 Nous continuons la promenade vers un point de vue. La montée est raide et le vent glacial.

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Vue depuis le mirador à Castro
Le cerro Millantuy nous offre une vue sympathique sur le cimetière, le centre de Castro et les palafits.
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Cimetière de Castro et ses palafatis
– Nous nous dirigeons ensuite vers la petite ville de Chonchi, à quelques kilomètres au sud de Castro. Chaque voyage en bus est un moyen de dormir. Est-ce le froid, le vent, l’air chilien où la fatigue accumulée depuis 11 mois, mais il nous faut moins de 10 minutes pour sombrer dans les bras de Morphée ? L’intérieur de l’église de Chonchi est étonnant et intéressant. Ces églises sont dans la plupart des cas bien moins austères que nos bonnes vieilles églises romanes ou pire, gothiques.

 

Nous nous posons face à un immense sapin et sa crèche qui se trouvent sur la petite place de l’église. Un papy sur-excité nous accoste et parle super fort. Il essaye tant bien que mal de nous expliquer et nous faire répéter des mots comme un chilien. On rigole car malgré ses efforts intenses d’articulation, nous ne comprenons pas grand chose. Il nous donne sa carte et on comprend plus ou moins qu’il fait de la radio pendant une heure le matin et qu’il faut qu’on l’appelle pour lui poser des questions en direct. Après cette entrevue particulière, nous nous baladons dans ce village que l’on trouve plutôt mignon. Toutes ces petites maisons en bois, décorées pour Noël avec l’odeur du feu de cheminé qui s’échappe font de Chonchi un petit village agréable.
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Prêt pour Noël !!
– Ancud, la principale activité est de se balader le long de la plage, ou aller voir les pingouins en prenant un bateau d’une demie-heure autour d’une petite île. Nous ne l’avons pas fait car le temps était affreux le jour où nous voulions y aller. Le musée Régional est une bonne option quand il pleut. Il raconte (en espagnol) l’histoire de l’île. C’est assez intéressant.

 

Beaucoup de personnes en faisaient tout un plat sur Chiloé comme étant la « perle » du Chili. Franchement, l’île ne nous a pas plus transcendé que ça. Sans doute car nous ne sommes pas restés longtemps et n’avons pas pu aller dans les parcs nationaux ou voir l’immense plage de plus de 10 km de l’île. L’île reste vraiment mignonne avec toutes ses petites maisons et ses églises en bois, les gens sont assez sympathiques (sauf la nana du dépose bagages à l’Unimarc (supermarché) d’Ancud).

– Nous nous sommes fait un mega plaisir en allant manger la spécialité locale: le Kuranton. Un délice pour les papilles au resto du même nom à Ancud.
Le Kuranton est un mixte de produits de la mer et de la terre (moules géantes, palourdes, travers de porc fumé, poulet, saucisse au thym, pomme de terre et des galettes de purée un peu bizarre mais vraiment trop boooon).
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Le Kuranton, typique de Chiloe.
Nous avons aussi goûté un Ceviche de saumon : plat typique d’Argentine et Chili. C’est du poisson cru cuit au citron et tout un tas d’épices. Délicieux…
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Ceviche de saumon, sublime..
 
Nous repartons ce 21 décembre, direction Santiago où nous décollons vers 4h le 23 décembre pour Rio de Janeiro afin de passer Noël au chaud.
Nous reviendrons au Chili dans quelques mois pour faire la Patagonie puis le désert d’Atacama.
 

Où dormir ?

 Hornopiren

– El Acuario Hospedaje : chambre chez une mamie. 15000 pesos (20€) pour deux avec petit dej Si on lui demande. Eau chaude (attention à la consommation. De toute façon, mamie vous le redira). 

Chaiten

– Camping Trekapangui : possibilité d’y dormir en tente (10000 pesos pour deux) et dans une chambre avec accès à la salle de bain pour 12000 pesos/pers (16€/p). On peut plus ou moins utiliser la cuisine pour faire à manger. Leur demander. Chambre propre mais les communs sont un peu en bazar. Chauffage que Si on le demande et eau plus ou moins chaude… sinon assez calme
– Hospedaje Rita : 10 000 pesos/pers (13€/p) avec petit déj (thé ou café, un pain avec beurre et confiture qui ressemble à de la vraie confiture^^). Chauffage presque toute la journée, eau chaude. Bon endroit pour être avec d’autres personnes et échanger. Personnel très sympa. 

Chiloe

– Nous avons fait du couchsurfing chez Kako à Ancud dans le Nord de Chiloe. 2 lits simples (nous avons du partager un lit tous les deux la première nuit car un autre couchsurfer est resté une nuit de plus. On était donc trois pour deux lits simples ^^). Ambiance sympa, Kako est très agréable mais n’oubliez pas le duvet car pas de draps chez Kako et les communs mériteraient un coup de balais.
 

Où manger ?

Hornopiren

– Nous ne nous rappelons plus du nom mais c’est le premier resto sur la droite quand vous remontez l’avenue principale (Ingenieros Militares) depuis la mer. Très bon saumon servi avec pomme de terre, salade, riz, pain (6000 pesos – 8€). viande de bœuf un peu trop cuite mais bonne quand même (4500 pesos – 6€), merluza (5000 pesos – 6,7€).

Chaiten

– Nous avons fait nos courses. Pain aux graines de temps en temps à la panederia de Luciano en face du supermercado Edon

Chiloe

– Resrautant le Kuranton (Ancud) = attention le restaurant fermait à 20h le soir. Il faut prendre la spécialité locale: le Kuranton. Les plats sont copieux et délicieux. Kuranton (8000 pesos – 10,5euros environ), ceviche de saumon (6000 pesos – 8€).
 

Transports

– Bus Puerto Montt-Hornopiren : 4000 pesos/p (5,4€). Départ à 8h ou 11h30 tous les jours. Compter environ 4h de bus (compagnie Kemel).
– Bimodale Hornopiren-Chaiten : 10000 pesos/p (13,4€) avec les ferry compris. Compagnie Kemel bus. Départ à 10h d’Hornopiren tous les jours. Emmener de quoi manger c’est assez cher dans le ferry.
– Bus Chaiten-sentier du volcan : 1000 pesos/pers (1,4€). Départ vers 10h et 11h. Voir en fonction des horaires de ferry vers/depuis Caleta Gonzalo pour le départ et l’arrivée.
– Ferry Chaiten- Quellon (Chiloe) : 13000 pesos/pers (17,5€), compter 4-6h de navigation. Départ à 10h le mardi et le samedi.
– Bus Quellon-Ancud (Cruz del Sur) : 4500 pesos/p (6€) (un peu plus de 3h).
– Bus Ancud-Castro : mieux de prendre aller-retour (un peu moins cher): 2000 pesos aller/pers (2,7€) (1h30) – bus assez réguliers.
– Bus Castro-Chonchi : 800 pesos/p (1,05€) – 45 min.
– Bus Ancud-Puerto Montt : 4500 pesos (6€).
 

Activités

– Trek vers le volcan Chaiten : 4,4 kms avec 600 mètres de dénivelé. Compter entre 3 et 5h aller retour selon le temps que vous mettez là-haut. Difficulté : moyen à difficile. Gratuit.
– Musée régional d’Ancud : gratuit.

 

4 réflexions sur « Chapitre 5 : Hornopiren, Chiloe et Chaiten »

  1. j’aime me promener sur votre blog. un bel univers. Très intéressant et bien construit. Vous pouvez visiter mon blog récent ( lien sur pseudo) à bientôt.

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    1. Merci beaucoup Mélina, nous très heureux que ça puisse plaire.

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  2. Merci beaucoup pour vos articles, très utile pour notre future voyage au Chili dans quelques mois !

    Aimé par 1 personne

    1. Merci beaucoup Paul et ravis si cela pourra t’aider. N’hésites pas à nous écrire si tu as besoin.

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