Chapitre 2 : les chutes d’Iguazu (Argentine et Brésil)

Iguaçu : 2 jours à la découverte des plus belles chutes du monde

 

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Chutes d’Iguacu
 
Nous nous retrouvons tous les deux après le départ de nos amis et nos 10 jours à Rio (article ici). Le Brésil est immense et nous devons faire un choix dans ce que l’on veut voir.
Nous décidons alors de traverser le Brésil d’est en ouest pour atteindre les fameuses chutes d’Iguaçu.
 
24h de bus nous attendent et on nous dit que le bus a 2h de retard. C’est au final avec 4h de retard que nous partons de Rio, dans un bus « pôle nord » qui sent l’urine. Allé, plus que 24h de bus…
Le bus n’étant pas complet, nous décidons de changer de place et d’aller à l’étage du dessus (pas de toilettes en haut et la clim est moins forte), c’est mieux.
 
24h dans un bus, ça doit être le pire que l’on ai fait. C’est long, mais au final on s’en ai bien sorti. Heureusement que nous avions des films à regarder!
 
Après un passage assez facile de la frontière, nous arrivons en fin d’après-midi à Puerto Iguazu, le côté Argentin des chutes. Bon, facile est peut être un grand mot car il a fallu courir après le bus qui allait au terminal du centre ville avec nos gros sacs à dos.
 
Une fois nos bagages déposés dans le dortoir miteux de notre guest house et un orage passé, nous décidons d’aller visiter un peu la ville.

 Les chutes d’Iguazù c’est quoi?

 

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Petite statistique des chutes d’Iguazú
Inscrites au Patrimoine Mondial de l’Unesco en 1984, elles ont été découvertes officiellement par un européen Álvar Núñez Cabeza de Vaca au 16ème siècle. Elles sont situées sur deux pays : l’Argentine où elles sont appelées cataratas del Iguazú et le Brésil où elles sont appelées cataratas do Iguaçu. 80% de ces chutes sont sur le territoire argentin contre 20% sur le territoire brésilien. La plus haute chute est celle de la Gargenta del Diablo est se jette de près de 80 mètres de hauteur.
Chaque seconde, c’est près de 12 millions de litres d’eau par seconde qui sont déversés par les 275 cascades étendues sur 3 kms de longueur.

Que faire à Puerto Iguazù ?

 
À part les chutes, la ville de Puerto Iguazù offre quelques sites à visiter.
 
Hito Tres Fronteras : c’est à cet endroit que l’on peut admirer la frontière naturelle avec ses deux pays frontaliers : le Paraguay et le Brésil. Le fleuve séparant l’Argentine au Paraguay est le Rio Parana et celui la séparant du Brésil, le Rio Iguacù/Iguazù (chaque langue a son écriture). Ce n’est pas dingue en soi mais assez intéressant de voir la rencontre de ces trois pays.
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Hito Tres Fronteras – Puerto Iguazu
– Un peu plus haut,se trouve un monument avec le drapeau des trois pays, mais il n’y avait aucun drapeau à notre arrivée.
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Monument des trois frontières
– Sur la place principale du Hito Tres Fronteras, se passe un spectacle de son et lumière le soir vers 20h. Il nous aurait fallu attendre presque 2h et nos estomacs criaient famines puisque nous n’avions rien prévu à manger le midi dans le bus… nous ne pouvons pas vous dire si ça vaut le coup, en tout cas il est gratuit contrairement à celui du côté brésilien.
– Se balader le long du fleuve : c’est très sympa et ombragée, ce qui donne un peu de fraîcheur car il fait tout de même très chaud.
 

Les chutes d’Iguazu côté argentin : dans l’antre de ce monstre d’eau !!!

 
Comme nous vous le disions plus haut, les chutes se trouvent à la fois du côté Argentin et du côté Brésilien. Et il y a certaines différences à noter.
 
Nous nous levons aux aurores pour prendre notre petit déjeuner vers 7h à la guest house. On a le droit à du jus d’orange pressé. Trop cool.
Une fois le petit dej avalé, direction la station de bus. On a eu de la chance car à peine monté dans le bus, qu’il démarrait. On aurait pu attendre 30 minutes de plus mais plus on y est tôt, moins il y aura de touristes normalement. Néanmoins, le bus est complet. 40 minutes plus tard, nous voilà sur le site.
 
Ça nous fait vraiment penser à Disney Land. On fait la queue pour acheter des billets d’entrée ultra chers, petit tourniquet d’entrée, des magasins de souvenirs un peu partout… bref, on voit qu’ici tout est fait pour le tourisme.
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Entrée du Parc National d’Iguazú
Il faut environ une journée pour visiter tout le Parc. Il y a différents treks pour voir les chutes sous différents angles.
Nous marchons à travers la forêt, et rencontrons nos premiers coatis.
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Coati – Chutes d’Iguazu
De drôles d’animaux qui sont assez drôles car ils mettent leur nez un peu partout pour trouver de quoi manger. À priori ils se nourrissent de vers, scorpions, araignées bref que des bêtes probablement très savoureuses!
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Coati – Chutes d’Iguazú
Nous arrivons à la première chutes dont le nom nous a grassement fait rire : chute de Lanusse. Une vertigineuse cascade dont le début est déjà incroyable. Prise de vertige sur la passerelle, Emmanuelle était incapable d’avancer. Envie de vomir, tête qui tourne, plus d’énergie… il a fallu prendre un autre chemin au-dessus.
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Chutes d’Iguazú
Nous continuons notre trek en enchainant les cascades jusqu’à arriver face à un spectacle magnifique. Des centaines de chutes face à nous, vomissaient un puissant flux d’eau dans un bruit assourdissant. Whaou!
Plus nous avancions, plus nous nous trouvions proches des chutes. La brume d’eau omniprésente du fait des éclaboussures, nous rafraîchissait. Chacune des cascades à un nom.
Nous voulions prendre un bateau qui emmène sur une petite île dont le panorama est magnifique mais l’accès au chemin était fermé. Rrrrhhhh, nous voulions absolument le faire car c’est un endroit où peu de personne y vont car le trek est assez difficile puisque le chemin monte fort. Tant pis, nous continuons tout de même, mais un peu bougons, notre randonnée à travers les chutes. Nous croisons même un magnifique Toucan dans les arbres.
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Toucan – Chutes d’Iguazú
Nous empruntons le dernier trek en suivant la ligne du petit train qui mène aux fameuses chutes Garganta Del Diablo.
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En route pour la Garganta del Diablo – Chutes d’Iguazú
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Garganta del Diablo – Chutes d’Iguazú
C’est l’endroit que l’on qualifierait de plus touristique du Parc. Le chemin n’est pas très long mais nous mettons un temps fou à y parvenir une fois sur la passerelle qui mène au gouffre.
Quelques mètre avant, nous croisons des gens totalement trempés qui reviennent. On sort le k-way! On commence à recevoir quelques gouttes d’eau mais ce n’est rien comparé à la douche que l’on se prend en arrivant au bout de la passerelle. Encore un whaou d’émerveillement. Nous sommes tout en haut de la Garganta del Diablo qui porte son nom à merveille.
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Chutes d’Iguazú
Nous ne nous entendons presque pas entre le fracas de l’eau plusieurs mètres plus bas, la puissance du débit et le vent qui nous ramène toute l’eau dans la figure. On se demande si l’on peut survivre à une chute dans ces cascades. La réponse est unanime: NON! On en prend plein les yeux dans tous les sens du terme. Trempés, nous rebroussons chemin pour rentrer.
Le temps de manger nos sandwichs et d’engueuler un mec en lui expliquant que les oiseaux ne mangent pas de gaufrettes ou de gâteaux (c’est quand même pas compliqué de comprendre qu’un oiseau ne trouvera jamais dans son environnement naturel des gaufrettes qui poussent dans les arbres et que pour le coup ce n’est pas du tout bon pour lui de le nourrir avec des gâteaux industriels), le temps avait déjà changé et nous nous retrouvons cette fois-ci, trempés par les sauts d’eau du ciel d’Iguazu.
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L’oiseau en question ^^!

 

Heureusement que nous avions déjà vu quasi tout ce qu’il y avait à voir ( à part l’île^^).
 
Retour à l’hôtel pour reprendre un bus dans la foulée direction Foz do Iguacu, le côté brésilien des chutes.
 

Foz do Iguaçu (Brésil) : le côté carte postale.

 

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Foz Do Iguaçu
 
Nous partons le matin sans trop nous presser cette fois-ci vers une agence où l’on pouvait payer nos billets de bus réservés la veille pour Campo Grande. Ça nous évitait de devoir arriver 1h plus tôt pour payer. Mais impossible, il fallait aller au terminal de bus. On décide d’aller directement aux chutes et d’essayer d’y aller une heure à l’avance.
 
Du côté brésilien, c’est un bus de ville (le 120), qui dépose à la fois à l’aéroport et à l’entrée du Parc.
Alors de ce côté, c’est encore différent. On paye, puis il faut attendre un bus qui emmène sur le site. En fait, Si l’on tombe pas au bon moment, on a de forte chance d’attendre un petit moment. Pour nous, ça été.
 
Ce côté est juste magnifique. Il nous donne une superbe vue panoramique sur toutes les chutes. On a beaucoup aimé.
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Foz Do Iguaçu
Il y a un peu moins de monde au début, sans doute car le nombre de personne est régulé par l’arrivée des bus. Ce qui n’est pas trop mal.
On aperçoit de plus loin cette fois-ci, la Garganta del Diablo et constatons qu’il y a toujours autant de monde.
La vue est magnifique et nous avons le droit à un petit arc-en-ciel afin d’amplifier la beauté de ce lieu unique.
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Foz Do Iguaçu
Une passerelle propose aussi d’approcher les chutes. Il y a vraiment beaucoup de monde dessus et nous espérons que les piliers ne lâchent pas car l’extrémité est totalement au bord d’une chute!!
 
Alors pour le coup nous sommes trempés car on n’a évidemment pas prévu le k-way! Heureusement le soleil tape fort et nous séchons vite.
 
Cette partie du Parc est beaucoup plus rapide mais tout aussi belle. La plupart des gens préfèrent le côté argentin car nous sommes au plus proche des cascades mais nous avons beaucoup aimé ce côté panoramique du côté brésilien qui reflète bien l’immensité de ces chutes.
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Foz Do Iguaçu
 
 

Nos conseils pour visiter les chutes d’Iguaçu

– Même si les entrées ne sont pas données par rapport au PIB du pays, ça vaut clairement le coup d’y aller. Nous ne regrettons absolument pas l’investissement, c’était magnifique.
– Compter 1 journée pour le côté Argentin et une demie-journée pour le côté Brésilien.
– Emmener de quoi picniquer côté Argentin et de l’eau, les prix flambent dans le Parc.
– Les trek sont vraiment accessibles à tout le monde.
– Emmener un imperméable avec vous ou un pancho qui sera très utile si vous ne souhaitez pas être trop trempés.
– Vous pouvez demander à avoir le tampon des chutes d’Iguacu sur votre passeport en demandant aux gardes à l’entrée du Parc côté Argentin.
– Lever la tête vous verrez pas mal de beaux oiseaux (comme des toucans), des coatis et de nombreux papillons.
 

Se rendre aux chutes

Bus Rio de Janeiro –> Puerto Iguazù (Arg) : 24h de trajet, prévoir de quoi boire et manger (même s’il s’arrête de temps en temps) et une couverture. Ils ne donnent rien sauf un café ou un verre de soda à l’entrée du bus seulement. Il y a une batterie qui permet de recharger les téléphones tout à l’avant mais il faut être patient et attendre son tour. Prix : environ 80€ avec Crucero del Norte.
Bus Puerto Iguazù – chutes d’Iguazu : prendre un bus qui part environ toutes les 30 Minutes depuis le terminal. 150 Pesos Argentin A /R/ pers (7€ environ).
Bus Puerto Iguazu –> Foz de Iguacù : bus Rio Uruguay, départ toutes les heures du terminal de bus. 25 Pesos/per (1,2€). Seulement 15 km, mais changement de bus à la frontière. Bien prendre tous ses sacs avant d’aller faire tamponner son entrée au Brésil.
Bus Foz do Iguacu- chutes d’Iguacu : prendre le bus 120. Environ 7 Reals l’aller/retour (1,8€).
 

Tarifs d’entrée aux Chutes

Côté Argentin : 500 Pesos / pers (grosse augmentation du à l’inflation), soit 24€/p.
Côté Brésilien : 60 reals environ (16€/pers) bus de l’entrée aux chutes compris dans le prix.
 

Où dormir ?

 

Puerto Iguazu

Nomads Hotel : lit dans dortoir un peu miteux. Dommage car tout le reste est bien: salon, cuisine, piscine, wifi… 408 Pesos pour 2/nuit (19,5€), petit déjeuner inclus et bon.

Foz do iguacu

Airbnb ( la plupart des Airbnb en Amérique du Sud sont moins chers que les hôtels ou guest house).
 

Où manger ?

À Puerto Iguazu

Estacion Sabores : restaurant au kilo au niveau du terminal de bus.
 

À Foz do Iguazu

Treviso Restaurant : resto qui ne paye pas de mine. Nous nous y sommes arrêtés pour ses prix attractifs et le nombre de personnes qui y mangeaient. Comme d’habitude au Brésil, un plat pour deux suffit.

1 réflexion sur « Chapitre 2 : les chutes d’Iguazu (Argentine et Brésil) »

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